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Pourquoi j’utilise le mot neurodivers.

Il existe une distinction subtile, mais importante entre les termes neurodivergent et neurodivers. Neurodivergent désigne généralement les personnes dont le fonctionnement cérébral diffère en raison de conditions neurologiques innées telles que le trouble du spectre de l’autisme (TSA), le TDAH ou la dyslexie. Cependant, les différences neurologiques ne sont pas toujours présentes dès la naissance. Les personnes ayant vécu des traumatismes importants peuvent également présenter des changements durables dans le traitement cognitif et le fonctionnement cérébral. Le terme neurodivers est plus inclusif : il englobe à la fois les personnes nées avec un profil neurologique atypique et celles dont les différences neurocognitives résultent d’expériences de vie comme les traumatismes.

Coaching vs Thérapie

Une manière simple de comprendre la différence entre le coaching et la thérapie est de voir leur orientation respective : le passé pour la thérapie, le futur pour le coaching.

La thérapie se concentre sur votre passé, sur les raisons pour lesquelles vous êtes comme vous êtes.

Le coaching, lui, se concentre sur votre avenir, sur ce que vous souhaitez accomplir et ce qui vous empêche d’avancer.

Programmation neurolinguistique

La programmation neurolinguistique (PNL) est l’étude de ce qui fonctionne. C’est une branche en constante évolution du coaching de vie, qui analyse la perspective d’une personne à travers le langage qu’elle utilise. En recherchant la précision du langage, on peut apporter beaucoup de clarté et de compréhension au fonctionnement de l’esprit d’une personne.

Il s'agit d'une méthode douce pour atteindre nos buts, tout en respectans les limitations des personnes neurodiverses.

L’Urgence de la Neuroinclusion

Le besoin de neuroinclusivité en milieu professionnel devient de plus en plus urgent, alors que les enjeux de santé mentale connaissent une progression sans précédent dans la société. Des facteurs tels que le stress chronique, l’instabilité économique, l’isolement social, l’éco-anxiété et les séquelles psychologiques durables de la pandémie de COVID-19 ont contribué à une augmentation marquée de l’anxiété, de la dépression, du trouble de stress post-traumatique (TSPT) et d’autres troubles cognitifs et émotionnels.
En conséquence, une part croissante de la population active présente des différences neurocognitives — qu’elles soient liées à des traumatismes, à l’épuisement professionnel ou à des conditions de longue date comme le TDAH ou l’autisme.
Les environnements de travail traditionnels et les attentes qui y sont associées échouent souvent à prendre en compte cette diversité neurologique, ce qui entraîne désengagement, baisse de productivité et roulement élevé du personnel.
Adopter une approche neuroinclusive n’est pas seulement une question d’équité : c’est une nécessité stratégique pour toute organisation souhaitant bâtir des équipes résilientes, innovantes et durables.